J’ai lu pour vous :
Ridha Boukraa, Hammamet, Etudes d’anthropologie touristique, Centre de Publication Universitaire, Tunis, 2008
Extrait1 :
Contrairement à la maison de Henson, celle de Sébastien s’est dépouillée des objets occidentaux rappelant le style de l’époque. A part le dressing room de Flora, sa femme, dont les meubles sont de Jean Michel Frank, l’espace est rythmé par le blanc et le noir da peinture, le dallage et le choix du marbre. Matériaux et couleurs associés aux formes abstraites sont à la base du design de Sébastien. Ce n’est plus une logique de l’entassement mais de dépouillement, qui régit l’espace, peuplé d’objets ne tirant leur valeur que de leur forme et de leur matière. La fameuse table dont le plateau est taillé dans une seule pièce de marbre noir ; les chandeliers en fer forgé, à plusieurs branches portant des petites lampes à huile que Sébastien dessine en s’inspirant des chandeliers des mosquées ; la romanité est présente dans la baignoire en marbre blanc creusée dans le sol et imitant la structure d(un baptistère, la chambre de marbre noir qui tente par l’unicité de la couleur de créer une atmosphère de fantasmagorie psychédélique, les paillassons d’alfa de Hergla ainsi que les nattes traditionnelles qui couvrent les banquettes en maçonnerie révèlent l’attachement à l’artisanat local, les fenêtres à volutes en fer forgé, tapissées d’un claustral en bois s’inspirent du style de Sidi Bousaid, tout contribue à créer un univers exotique mais métamorphosé par une inspiration personnelle créatrice. Pp104-105
Extrait2 :
On peut facilement recenser ces actions de rénovation urbaine. Il débarrassa de son crépis l’enceinte fortifiée de la médina qui retrouve la netteté de ses pierres datant du XVIe siècle, ces mêmes pierres à travers lesquelles Klee perçoit « des regards et qu’il replacera dans ses toiles des années 30. » Sébastien nettoya et restaura la kasbah endommagée par l’occupation militaire française, durant plusieurs décennies, afin de restituer à Hammamet cette forme rectangulaire et encore anguleuse » que l’artiste suisse lui attribua dans son journal. Il aménagea des souks couverts, installa un bain maure, rénova les échoppes offertes aux artisans, créa un café maure aux pieds des remparts y imposant son style reconnaissable aux trois grands arcs qui reposent sur de frêles et hauts piliers formant trois portiques rythmés en alternance avec trois mûriers. De même, un marché aux poissons en voûtes basses est construit et un marché de fleurs est envisagé. Il fit disparaître les câbles électriques qui défiguraient la médina et interdit les antennes de télévision, les habitants pouvant se brancher sur une antenne collective, installée extra muros. Le minaret de la grande mosquée (XVIe siècle) ainsi que la coupole de Sidi Abdelkader El Jilani (XVIIIe siècle) sont badigeonnés en blanc. Sébastien fait percer une porte dans les remparts du coté Nord-ouest qui porta son nom.pp106-107
Extrait3 :
« De loin Hammamet semble posée sur la plage comme un immense château de sable. De ses remparts ne dépassent que le minaret blanc et quelques coupoles immaculées. Pour ne pas gâcher cette vision, les arbres de la kasba, qui dépassent seront coupés. » De même « les autocars n’auront plus le droit de stationner aux pieds des remparts. » Sébastien ira plus loin dans son projet de protection de l’environnement. Il envisage de déclarer « classé » tout le Golfe de Hammamet allant de Nabeul à Sousse Monastir : « Pas de route en bordure directe de la mer, affichages publicitaires interdits, pas de construction sans permis et pas de permis de bâtir si le style du bâtiment ne respecte pas l’esprit de l’architecture traditionnelle. » L’imposition d’un style traditionnel architectural s’accompagne de l’imposition d’un style de rapport entre bâti et végétation : « Pas de maison qui dépasse les arbres. » De même, respectant le domaine maritime et préservant la beauté naturelle de la plage, il interdit les « bâtiments visibles du bord de mer » qui doivent être enfouis dans la végétation.
Si le programme de Sébastien avait été appliqué, Hammamet aurait été le Carmel de l’Afrique, hautement commercialisée mais sévèrement protégée. L’exemple de Carmel montre que l’industrie touristique n’est pas nécessairement contradictoire avec la protection de l’environnement si l’homme est respectueux de la nature. D’après la légende, les cendres de Sébastien incinéré, furent dispersées sur la baie de Hammamet. N’a-t-il pas transformé sa maison en un sanctuaire voué au culte de la nature ? il voulait étendre le sanctuaire qu’il s’est construit à l’ensemble du Golfe de Hammamet, le déclarer Monument National comme le firent les Américains, en Californie, pour Yosemete et Death Valley. Monumentaliser la nature n’est-ce pas la sacraliser en la soustrayant aux appétits excessifs du monde profane de l’industrie ? Et en sacralisant la nature n’arrive-t-on pas à convertir le tourisme prédateur en une croyance respectueuse de l’environnement ? C’était le rêve de Sébastien et de ses successeurs. P109
Extrait4 :
Protection de l’environnement n’est nullement contradictoire avec le développement du tourisme, bien au contraire, elle lui garantit l’une de ses bases essentielles à savoir la beauté paysagère de la nature…. P146
J’ai lu pour vous:
Mhamed chammakh : Le Jardin des Henderson est un roman biographique retraçant la vie d’une élite cosmopolite qui a choisi de s’installer à Hammamet au début du siècle dernier. Les uns et les autres ont aimé Hammamet et l’ont faite connaître au monde à travers des invités de marque qui, à leur tour, ont adoré Hammamet, son golfe, son littoral, ses vergers et ses gens. La maison des Henson, avec les lignes pures et simples de son architecture méditerranéenne, nichée dans un écrin de jardins, reflète leur respect et leur admiration de la nature et de la beauté locale. Les Henson, les Sébastian, et les autres étaient aussi des pionniers de l’écologie à Hammamet…
LE JARDIN DES HENDERSON par Catherine Hermary-Vieille
Genre : roman biographique
Edition Gallimard, 1988
Nombre de pages : 476 pages
Extrait1 :
« il y a un train pour Hammamet à trois heures, dit soudain Bertie Guilbert, prenez-le. Vous logerez là-bas à l’Hôtel de France qui est modeste mais propre et accueillant. Promenez-vous d’abord à l’intérieur des remparts de la ville indigène, puis sortez par la porte de la mer et marchez sur la plage, droit devant vous. Vous reconnaîtrez votre place, elle vous attend, probablement un simple jardin villageois planté de cactus, de figuiers et d’amandiers. N’ayez pas des yeux mais un regard, allez au-delà des apparences. » pp280,281
Extrait2 :
« Veux tu nous amener dans la vieille ville, Meuftar ? » demanda Patrick.
Le garçonnet eut un large sourire.
« Oui, bien sur. »
Ils se levèrent et sortirent tous les trois. La chaleur à nouveau les saisit et l’odeur âcre de la poussière que soulevait un vent chaud, venu du sud. Meuftar marchait vite, ils avaient du mal à le suivre. Les remparts d’Hammamet semblaient surgir du sable et de la mer, défendant un ciel bleu rose ou couraient des nuages, des maisons blanches à terrasses pressées les unes contre les autres de chaque coté des ruelles ombreuses. Chaque ligne, chaque angle, était droit, d’une simplicité excluant toute fioriture, exaltant le blanc de la chaux, le bleu du ciel, le noir des grilles de fer forgé qui masquaient les fenêtres donnant sur la rue. Après l’agitation de la ville moderne, la médina parut étrangement calme à Patrick et Elaine, fraîche, secrète et hospitalière, un monde arrêté, fermé sur lui-même…pp283,284
Extrait3 :
Ils sortirent par la porte de la mer, escaladant des monticules de sable poussé par le vent, des cailloux, des détritus. La baie, d’une beauté incomparable se déroulait devant eux, doucement arrondie, ceinturée de sable blanc entre la Méditerranée et les jardins des villageois. A l’horizon, le soleil couchant posait un masque rose et le mouvement lent, précis des vagues venait caresser le sable.
Meuftar était rentré chez lui, Patrick et Elaine, seuls, s’arrêtèrent devant la mer. L’un et l’autre avaient soudain la certitude que rien ne leur manquait plus, que cette baie, cette lumière, composaient leur alchimie du bonheur…. Ils marchèrent, en silence, le long de la baie. Des odeurs d’eucalyptus, de jasmin, venaient des jardins et celle du bois brûlé, sensuelle et sèche dans la douceur du crépuscule. Un oiseau de mer les survola un instant poussant de grands cris avant de se lancer vers le large, entraîné par le vent. p284,285
Extrait 4 :
Les plantes occupaient son esprit comme les notes d’un musicien. Dans sa tête s’enlaçaient les fougères, les bougainvillées, les acacias les lis belladones, lauriers-roses, les yuccas, en une symphonie si ample qu’il était parfois comme enivre. Assis sur le sol de son jardin, il y enfonçait les doigts, sentait sur sa peau la fraîcheur de l’humus, la chaleur du sable. La terre collait ses mains, il les frottait longuement l’une contre l’autre, les approchait de son visage pour en découvrir l’odeur. Sa terre… une rencontre plus grisante qu’aucune rencontre amoureuse parce que sereine, ouverte, souveraine…p361
Extrait 5 :
Au contact des nomades, Patrick découvrit l’importance de l’eau, sa valeur. Le Jardin avait son puits, il décida de le partager, fit construire un abreuvoir le long de son mur afin de que les bédouins puissent y boire en passant. C’était pour lui un bonheur très grand de pouvoir se montrer généreux et secourable, l’âpreté de la vie dans les montagnes de Géorgie ne permettait pas d’être trop humain, la légèreté de l’existence dorée qu’il menait à Paris rendait vaine la bonté. P363
Extrait 6 :
Patrick était au jardin, élaguait, greffait, plantait encore des espèces nouvelles. Sous ses doigts, la végétation semblait éprouver un plaisir extrême, s’épanouir, comme un cors de femme. Le jardin avait changé jusqu’à son comportement sexuel, il ne faisait plus que rarement l’amour… p378
Extrait 7 :
« Et maintenant, dit Patrick, je vais vous demander de me rapporter deux anguilles de Tunis, un male et une femelle, vivant bien entendue. »
Le petit groupe resta interdit devant cette exigence bizarre, les ouvriers souriaient, Patrick éclata de rire.
« Les sorcières de Géorgie m’ont confié des recettes que le monde a oubliées, hommes de peu de foi ! Je vais vous les apprendre. Prenez-en note, cher Andréa, vos ingénieurs de Tunis
n’auront pas ce pouvoir de maintenir pure l’eau de votre source. Si vous mettez un couple d’anguilles au fond d’un puits, elles vont, mues par leur instinct ancestral, s’agiter afin de regagner la mer et s’y reproduire. Le mouvement qu’elles donneront à l’eau, les parasites dont elles la débarrasseront pour se nourrir,
elles et plus tard leurs enfants, garderont sa limpidité. Je vous donne ce secret en gage de notre futur et excellent voisinage. Et maintenant, Abdel va tuer un mouton. Ce soir ce sera fête ! Prépare le couscous, des pâtisseries, je veux tous nos amis dans le jardin du marabout Henderson ! » pp383, 384
Code de bonne conduite en forêt
* Je prends soin de la forêt, je l’aime et la respecte car elle aussi me protège et me ressource.
* Je ne cueille ni fleurs, ni plantes, ni fruits, ni ne taille dans l’écorce des arbres.
* Je reste sur les chemins pour éviter de piétiner la flore et déranger la faune.
* Je tiens mon chien en laisse afin qu’il ne dérange pas la faune et les autres utilisateurs de la forêt.
* Je garde mes déchets et les jette à la poubelle.
* Je n’allume pas de feux en forêt, le danger d’incendie et plus réel qu’il ne paraît.
* Je respecte les équipements, les signaux et les règlements en vigueur.
* J’évite de faire du bruit, j’écoute la nature et ne trouble pas le silence de la forêt.
* Je suis courtois avec les autres usagers de la forêt et à l’écoute du forestier.
* Je préviens les gardes forestiers lorsque j’observe une anomalie en forêt.
Faites de lui un éco citoyen
On n’est jamais trop jeune pour respecter l’environnement au quotidien. Voici quelques mesures simples à adopter avec votre enfant.
Eviter de trop consommer
Comment : D’abord en commençant par réparer, voir « customiser » ou recycler ce qui peut l’être : un vieux vêtement démodé peut, par exemple, faire office de déguisement. En privilégiant, ensuite, le troc à l’acte d’achat : s’échanger un jouet, un livre, un CD… peut permettre la confrontation de points de vue. Dans le même ordre d’idée, emprunter dans une médiathèque ou une ludothèque évitera un achat à usage… unique.
Acheter local, respecter les saisons
Comment : Rien de plus simple. Cela revient, par exemple, à refuser de manger des fraises en hiver. Autrement dit, à privilégier les produits de saison. Un acte de foi qui vise à réduire les dépenses d’énergie et les pollutions diverses occasionnées par la culture et l’acheminement des fruits et légumes poussées sous d’autres latitudes : serres chauffées, conservateurs chimiques, transport, réfrigération…
Limiter les produits trop emballés
Comment : Exit, notamment, les mini doses ou les portions individuelles (biscuits, fromages…) conditionnées à l’unité, bien souvent suremballées de surcroît. Les formats familiaux, les produits en vrac et les écorecharges sont à privilégier. Le goûter ou l’en-cas parfait ? Une « boite à tartine » et une gourde réutilisable. Pas de canettes, briques, papiers, aluminium, plastique… Rien à jeter !
Etre actif à l’école ou dans son quartier
Comment : En prenant des initiativess. L’école est un lieu propice : participer au programme « Eco-Ecole » (www.eco-ecole.org) pour faire de son établissement un lieu exemplaire en matière de protection de l’environnement, créer un club « nature », écrire un blog, organiser une campagne de nettoyage avec le quartier…
S’impliquer dans la vie locale, c’est aussi participer aux conseils municipaux d’enfants (www.anacej.asso.fr) pour tenter d’influer sur les décisions des politiques.
Des livres qui donnent des idées
A lire en famille, ces ouvrages-clés répertorient tous les gestes pour devenir un parfait éco citoyen.
- « Touche pas à ma foret ! » La BD écolo des ados, Casterman/Géo,8,95 Euro
- « Le petit livre vert pour la terre », Fondation Nicolas Hulot, Téléchargeable gratuitement sur le site www.fnh.org.
- « J’aime ma planète », Milan jeunesse, 6Euro
- « Planète attitude- Pour protéger la nature et sauver les animaux », Seuil junior, 15Euro
- « 50 gestes pour la terre », De La Martinière jeunesse, 13Euro
Carole de Landtsheer
Femme Actuelle, 31déc au 6jan 2008
Le petit geste de Marc Veyrat
« Je privilégie les produits locaux qui ne sont ni transportés, ni cultivés sous serres, ni chauffés ou réfrigérés. Un fruit importé hors saison consomme, lors de son transport, 10 à 20 fois plus de pétrole. »
Femme Actuelle, Dec.2007
1- Code forestier et textes d'application , publications de l'impremerie officielle de la république tunisienne, 2001.
2- Code des eaux, publications de l'impremerie officielle de la république tunisienne, 2001.
3- La Nature assassinée , Bill Mc Kibben, Press Pocket, 1990.
4 - Environnement et développement, Abdellatif Bénachenhou, Encyclopédie de la Méditerranée , Edisud, 1998.
5- Mal de terre , Hubert Reeves, Seuil, 2003.
6- L'environnement et sa protection par le droit, par Chikhaoui Leila, Dr en droit., publications du centre de recherches et d'Ă©tudes administratives en collaboration avec la fondation Hanns Seidel, 1998
7- Marcher, méditer, Michel Jourdan / Jacques Vigne,
Référence légale : Code forestier et textes d’application, publications de l’imprimerie officielle de la république tunisienne 2001
Code forestier
Titre I
Du régime forestier
Chapitre I
Dispositions générales
Article premier :
Le patrimoine forestier est une richesse nationale. Sa protection et son développement constituent une exigence fondamentale de la politique nationale de développement économique et social.
Il est du devoir de tout citoyen de contribuer à son extension et à sa sauvegarde.
Article 2 :
Le régime forestier est l’ensemble des règles spéciales s’appliquant aux forêts, nappes alfatières, terrain de parcours, terres à vocation forestière, parcs nationaux et réserves naturelles, à la faune et à la flore sauvages, dans le but d’en assurer la protection, la conservation et l’exploitation rationnelle et aussi de garantir aux usager l’exercice légal de leurs droits.
Article3 :
On entend par forêt, toute formation végétale d’origine naturelle ou artificielle composée d’une ou plusieurs espèces forestières « d’arbre » d’arbustes ou de broussailles à l’état pur ou en mélange.
On entend par terre à vocation forestière, tout terrain qui pour des raisons écologiques et économiques trouve sa meilleure utilisation dans l’établissement d’un forêt.
On entend par nappe alfatière, tout terrain couvert essentiellement d’une végétation alfatière.
On entend par terrains de parcours, les terrains non cultivés couverts d’une végétation spontanée ou introduite, herbacée ou ligneuse pour servir de nourriture pour le cheptel.
On entend par faune sauvage, toutes espèces animales non domestiques, vertébrés ou invertébrés.
On entend par flore sauvage, toutes espèces végétales naturelles se développant dans n’importe quel milieu...
Défi pour la nature
Faites un geste pour la planète
Avec le défi pour la terre, une initiative de l'ADEME et la fondation Nicolas Hulot
Je favorise la biodiversité
Les jardins, terrasses et balcons représentent un habitat pour les espèces qui y vivent ; c'est important, notamment en milieu urbanisé. Pour que les animaux s'y sentent bien, voici quelques exemples d'espaces à créer :
Plantez des arbres et des haies aux essences variées et aux floraisons étagées ;
aménagez une marre ;
laissez un endroit en friche, propice au développement d'une flore locale diversifiée ;
mettez en place des nichoirs, des mangeoires.
la diversité des végétaux permet d'accueillir une faune elle aussi diversifiée. Et en période de croissance, les végétaux absorbent le CO2 et participent ainsi à la lutte contre l'effet de serre. Parce que la terre va mal et que chaque geste compte, rejoignez ceux qui sont engagés pour la nature.
www.defipourlaterre.org
Femme Actuelle , nov2006
Le petit geste de Stéphane Diagana
« je dépose les batteries et les huiles de vidanges usagées chez mon garagiste ou dans une déchetterie. Un litre d'huile jetée dans la nature pollue une surface d'eau de plus de 10 000m2, soit deux terrains de foot ! »
Femme Actuelle, nov2007
Terre à terre
Des arbres pour combattre la pollution
Pour limiter la quantité des gaz qui amplifient les effets du soleil, il faut produire des énergies propres, développer des transports non polluants. et planter un arbre. Enfin, un arbre ne suffira pas. Mais les forêts absorbent des quantité considérables de carbone : la végétation s'en nourrit, comme d'un engrais. Le carbone est ainsi piégé et se transforme en troncs, en racines et en feuilles. La forêt française absorbe chaque année 52 millions de tonnes de CO2 et ne cesse de se développer. Tous les dix ans, la forêt gagne l'équivalent de la surface d'un département français du fait de l'abandon de terres agricoles.
Mais il est possible de rendre encore plus efficace son rôle d'aspirateur. L'Office national des forêts, qui gère une grande partie des bois de notre pays, commence à mettre en place des « puits de carbone des pièges anti pollution. Il s'agit de planter des forêts les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Premier exemple, une plantation de 4 hectares d'arbres (pins, érables, oliviers) qui en fera bientôt 120 a été inaugurée sur les communes de la Turbie et du Cap d'Ail (Alpes-maritimes), par le directeur général de l'ONF, Paul-Olivier Drége et le prince Albert de Monaco. Un pas pour respecter le programme des Nations Unies pour l'environnement qui prévoit la plantation d'un milliard d'arbres.
Les plantes qui décontaminent les sols
Environ 400 plantes sont capables de nettoyer les sols pollués. Leurs racines captent les métaux lourds et les hydrocarbures (pétrole) qui sont ensuite détruits ou stockés dans la plante :
La saule récupère le cadmium, le zinc et le plomb.
La motarde absorbe le plomb et le cuivre.
Le mais recycle les hydrocarbures.
Explique le à tes parents
-Un arbre adulte de 35 centimètres de diamètre représentent un m3 de bois et permet d'emprisonner une tonne de co2 qui pollue l'atmosphère.
-Prés de 4 milliards de tonnes de carbone sont piégés dans la forêt française.
-L'utilisation du bois comme énergie ou pour construire des maisons permet de continuer à stocker du carbone et de replanter de nouveaux arbres qui piègeront de nouvelles quantités de gaz.
-La destruction des forêts tropicales représente 20 à 25% des émissions mondiales de carbone.
Pif, mensuel n°32, 28 fevrier 2007
Article proposé par Amin Chammakh
Le meileur moment pour planter un arbre, c'était il y a vinght ans. Mais aujourd'hui c'est presque aussi bien.
Proverbe chinois, proposé par Mahmoud Ladouz
Seulement lorsque le dernier arbre aura été abattu, Seulement lorsque la dernière rivière aura été empoisonnée,
Seulement lorsque le dernier poisson aura été capturé, C'est alors seulement que vous réaliserez que l'argent ne peut pas être mangé.
provérbe Indien
Info verte
Vive la récup' qui rapporte
Pourquoi utiliser systématiquement de l'eau potable pour les toilettes ou le lave linge ? Récupérez plutôt les eaux de pluie et vous bénéficiez d'un crédit d'impôt de 40% du montant des dépenses engagées. Cette mesure s'appliquera aux équipements payés entre janvier 2007 et décembre 2011. En Allemagne, 100 000 habitations sont équipées contre 8 000 en France. Sachant qu'un tiers des eaux pourrait venir de la pluie, on peut réaliser une économie supplémentaire sur sa facture d'eau. www.impots.gouv.fr
N’en jetez plus !
Ils n’ont l’air de rien, mais nos petits déchets ne se dégradent pas par magie…
- un briquet « jetable » : 2ans
- un mouchoir en papier : 3mois
- un mégot de cigarette : 3 à 4 mois pour le papier et le tabac, 1 à 3 ans pour le filtre.
- Une cannette en aluminium : 100 ans
- Une bouteille en plastique : au moins 10 ans
Top Santé, aout2007
L’olivier centenaire
Il vivait bien enraciné dans la terre pépère
C’était un vieil olivier valeureux centenaire
Donnant une huile d’or à chaque saison
Une véritable merveille nous dit-on
Majestueux, les branches touchant presque parterre
Il faisait la fierté de son propriétaire
Avec une grande tache d’ombre autour de lui
Il abritait les passants aux moments du répit
Voila que les marchands de soleil faisant feu de tout bois
Décidèrent un beau jour de l’abattre « à froid »
Pour planter à la place un miteux gazon
Et en faire un terrain de golf pour les Anglo-Saxons
La malédiction du bon dieu a fait
Qu’on arrosa ce gazon avec de l’eau usée
Alors que l’olivier était arrosé
Avec de l’eau de pluie bien distillée
Quand au pauvre arbre devenu sans nom
Il fut jeté au feu pour en faire du charbon
Triste sort pour un trésor parti en fumée
Après de bons et loyaux services durant des années
Nous vivons un temps bien singulier
La mauvaise herbe a eu raison de l’olivier
Cet olivier qui n’a jamais nui à personne au contraire
Distribuant tour à tour, santé, ombre, et lumière
Nos aïeux se retourneraient dans leur tombe
S’ils savaient comment est malmené ce monde
A ces infâmes commerçants je ne sais ce qui leur a pris
De s’en prendre à ce vieil olivier béni
Ne savent-ils pas que son nom au livre saint est inscrit ?
Et qui nous dit qu’il n’a pas d’olivier au paradis ?...
Taieb Bouslama, 18 fev.2003
Randonnées Sophrologie
La randonnée sophrologie, c'est :
. marcher, en harmonie avec la nature , utiliser nos sens et notre corps, en prendre conscience dans l'instant présent.
. prendre du recul face Ă nos habitudes mentales.
. apprendre à se détendre grâce à des mouvements de
relaxation dynamique.
. ĂŞtre en contact direct avec les Ă©nergies, les couleurs, les senteurs, la musiques de la nature, en prendre conscience et les utiliser.
La randonnée sophrologie en montagne est un voyage et aussi un voyage en nous même vers la connaissance intérieure.
Va te purifier dans l'air supérieur,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse,
s'Ă©lancer vers les champs lumineux et sereins,
Celui dont les pensées comme des alouettes .
planent sur la vie, et comprend sans effort,
le langage des fleurs et des choses muettes.
Là , tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire.
randonnee-sophrologie.com
Plante un arbre
Toi qui a peur de ne rien nous laisser plus tard
Quand tu seras parti très loin de la terre
Toi qui a peur de n’avoir servi à rien sur la terre
Plante un arbre n’importe où sur ton balcon dans ton jardin
Plante un arbre dans un coin que tu aimes bien
Plante un chêne ou un troène, un platane ou un sapin
Plante un arbre n’attends pas et plante le demain matin
Tu viendras t’y reposer quand tu seras très vieux
N’attends pas et dès demain je t’en prie plante le.
Tu l’aimeras comme ton frère et tu verras
le bonheur au printemps il te donnera
Tu viendras avec amour
Le voir grandir jour après jour
Plante un arbre n’importe où sur ton balcon dans ton jardin
Plante un arbre dans un coin que tu aimes bien
Plante un chêne ou un troène, un platane ou un sapin
Plante un arbre n’attends pas et plante le demain matin
Aux beaux jours il donnera de l’ombre aux amoureux
N’attends pas et dès demain je t’en prie plante le.
Plante un arbre dans un coin que tu aimes bien
Plante un arbre n’attends pas et plante le demain matin
Aux beaux jours il donnera de l’ombre aux amoureux
N’attends pas et dès demain je t’en prie plante le.
Richard Anthony